Diverscommunication digitale

As-tu déjà entendu parler du phénomène incontournable du moment: “La Communication Digitale” ?

Internet est devenu le lieu incontournable des communications et des organisations. Ces dernières ont progressivement intégré les possibilités dynamiques offertes par le web et ont mis en place des dispositifs d’interactions avec leurs publics tranchant avec les approches autocentrées autour du site comme seul avatar de la communication digitale. Le développement des plateformes de sociabilité numérique est un des signes manifestes de cette évolution alors tu te demandes maintenant  comment s’insérer au sein de cette nouvelle configuration ? Comment comprendre et interagir avec ces nouvelles audiences ? Via quels formats et quels canaux ?

 

 1- LA CONSTRUCTION D’UNE STRATÉGIE DIGITALE

 

La communication digitale a brisé les catégories étanches de communication ascendante ou descendante par l’organisation d’un flux permanent et interactif. Elle offre ainsi aux entreprises un média personnalisé et modulable, dans une logique de marketing interactif global. La communication digitale offre une palette d’outils que l’on peut rassembler en cinq familles :

 

  • Les sites web
  • Les courriers électroniques ;
  • Les différentes formes d’achat d’espace publicitaire (bannière, interstitiels, corner, habillage, billboard, etc.) ;
  • Le mobile ;
  • La présence sur des plateformes de user generated content (comme les réseaux sociaux et globalement l’ensemble des plateformes collaboratives) ;

 

 

La mutualisation de ces différents moyens doit mener à la création d’un écosystème numérique cohérent qui permet d’incarner la marque. Nous passerons en revue chacun de ces outils avec une approche pragmatique : à quoi servent-ils et comment les utiliser au mieux pour la communication des entreprises et des institutions. Avant de nous intéresser à chacun de ces outils, nous nous intéresserons d’abord à la conception d’une stratégie digitale dans sa globalité.

 

2- DÉFINIR SA STRATÉGIE DIGITALE

 

Considérer qu’il faut être sur Internet parce que tout le monde y est n’est sans doute pas le raisonnement le plus sage. Aussi, avant d’élaborer une stratégie digitale, encore faut-il s’interroger sur la nécessité de cette dernière. Pourquoi être présent sur Internet?? Afin de répondre à quels objectifs?? Nos cibles y sont telles?? Nos parties prenantes?? Quels sont leurs usages?? Leurs motivations à court, moyen et long terme??

Répondre à ces questions nécessite de passer par une phase d’audit et de diagnostic. Autant que faire se peut, la stratégie digitale doit être totalement intégrée à la stratégie de communication globale. Le digital doit donc être pensé comme une déclinaison, une adaptation du plan stratégique global. Il s’agit de définir des objectifs liés spécifiquement aux moyens numériques, ainsi que des indicateurs permettant d’évaluer l’efficacité des actions entreprises.

 

Et pour passer à l’action chaque besoin identifié doit être alors pensé selon un triptyque usage/contenu/outil, bon je crois que toi aussi tu poses ces questions ?

 

  • Quel doit être l’usage final??
  • Quel contenu doit-on proposer??
  • Quel outil est le mieux adapté??

 

Une stratégie de communication digitale doit notamment pouvoir définir les points suivants:

– Prioritairement, les objectifs de communication, les audiences et les indicateurs de performances rattachés (KPIs) ;

– Le ton propre à la marque, soit de manière transversale, soit de manière spécifique afin de s’adapter au support étudié ;

– La charte éditoriale sur les réseaux sociaux, permettant de préciser le champ des actions autorisées pour le community manager, la tonalité à employer, le type de contenu multimédia à utiliser ;

– Les guideslines permettant de fixer la charte graphique qui devra se décliner sur l’ensemble des plateformes de l’écosystème (identité visuelle, logo, couleurs, inspirations, etc.) ;

– Les moyens digitaux qui sont le plus en accord avec la posture de l’entreprise – ou de l’institution – et les différents éléments définis précédemment (tonalité, charte éditoriale, guidelines, etc.), que ce soit en termes de supports propriétaires (site Internet, application mobile, réseaux sociaux) ou de communication (display, relations presse, billets sponsorisés, etc.).

 

 

3- WEB 2.0 ET PANORAMA DES RÉSEAUX SOCIAUX

 

Internet et les réseaux sociaux révolutionnent considérablement la pratique de la communication des organisations, et ce, pour plusieurs raisons :

  • La frontière entre l’entreprise et ses publics devient poreuse. L’entreprise vit désormais dans un environnement totalement ouvert, dans lequel elle peut se faire directement interpeler par ses consommateurs, se faire féliciter, ou devoir répondre publiquement de ses actes.
  • Le web se caractérise par l’abolition des frontières géographiques ou temporelles. Les individus agissent en continu sur Internet, week-end y compris. Ils peuvent donc vouloir directement interagir avec l’organisation à n’importe quel moment. Cela contraint l’entreprise à une écoute et une réactivité immédiate.
  • Les frontières entre médias sont moins étanches. Sur le web, nous pouvons lire le journal, écouter la télévision, la radio. Ce qui permet donc à l’entreprise de fournir une large palette de brand content. Elle devient son propre média en laissant la possibilité à ses clients d’accéder n’importe quand à ses contenus.
  • L’entreprise passe d’une communication de masse à une masse de communications émanant d’une pléthore de communicants. Elle peut désormais segmenter sa communication en s’adressant aux internautes en fonction de leurs centres d’intérêts et de leur fréquentation des sites de partage, de newsrooms, de blogs.
  • Les modalités mêmes de la communication évoluent. Alors que l’organisation s’adressait prioritairement à des filtres (les journalistes) pour diffuser ses informations, elle a désormais la possibilité de mettre en œuvre une communication directe.
  • Alors qu’Internet était considéré comme un outil technique réalisé par un service adapté, il est désormais totalement intégré à la stratégie de communication dans l’ensemble de ses phases?: le diagnostic, le plan de communication, la mise en œuvre des actions et l’évaluation.
  • Internet permet à l’entreprise une écoute parfaite des tendances émergentes, des conflits et des opportunités potentielles pouvant se présenter. Cela nécessite de disposer d’outils adaptés pour évaluer l’intérêt des informations recueillies. Les alertes Google et les flux RSS que nous pouvons obtenir gratuitement représentent une première étape, mais pour de grandes entreprises l’acquisition de logiciels adaptés est nécessaire.

Cette récente manière de communiquer introduit d’autres déterminants de l’action?: la nouveauté, la gratuité, le plaisir, la connivence, l’humour, la communauté .

 

Alors maintenant je vais te dire ce que tu dois retenir :

Le digital peut déstabiliser les communicants car tout semble obéir à un flux en temps réel constituant un défi majeur pour maîtriser l’action et la temporalité. Afin de garder de la hauteur et d’investir les ressources sur les enjeux clés, la stratégie digitale est un must?: orientée autour de l’expérience utilisateur (user experience), connectée aux objectifs de l’organisation, elle permet de faire du digital un outil au service de la communication et de ne pas se laisser dépasser par ses multiples opportunités.

 

Et pour conclure je vais  te communiquer les TOP 4 canaux digitaux :

 

  • UN SITE ou bien DES SITES 

    Un seul site Internet n’est pas toujours la réponse adéquate pour bien communiquer. Il vaut mieux parfois bâtir plusieurs sites pour éditorialiser précisément les propos publiés sur chacun d’entre eux. Un site est un espace d’interactions?: les utilisateurs ont leur mot à dire et vont utiliser ce droit pour exprimer leurs opinions. Ces échanges nécessitent de penser le site comme une interface vivante où modération et réponses doivent être structurées. Vous pouvez consulter pour cela notre site web https://optimaje.com.

 

  • LA PUBLICITÉ ONLINE  

    La publicité papier est morte, vive la publicité digitale?! Ainsi s’expriment certains communicants connus qui voient dans le digital publicitaire. Il faut savoir raison garder?: comme tout canal de communication, le digital présente des avantages et des limites. S’il permet en effet de cibler mieux, il sera sans doute à l’avenir associé en partie à des outils «?physiques?» tels que l’affichage, car la dématérialisation entraine en son sein un mouvement contradictoire?: le besoin de liens et de messages «? concrets?».

 

  • LE RÈGNE DES RÉSEAUX SOCIAUX 

    La conversation est devenue incontournable, les réseaux sociaux ont permis son développement fulgurant. Foyers de points de vue, fourmillements d’expressions, gisements de futurs clients, ces espaces doivent être investis avec sang-froid par les communicants. Non instrumentalisés à outrance, utilisés pour leurs qualités propres réactivité, ouverture, vivacité, rich media, etc., ils offrent des opportunités inédites de co-construire les approches produits et services de l’organisation en pratiquant une écoute active des internautes.

 

Vous pouvez aussi nous retrouvez sur les différents réseaux sociaux sous le nom d’OPTIMA Junior Entreprise.

 

  • L’E-RÉPUTATION, UN CAPITAL À FAIRE FRUCTIFIER  

    L’e-réputation, comme la réputation, est un trésor précieux pour les organisations. Elle nécessité d’identifier les alliés et les détracteurs de l’organisation ainsi que les majorités ou minorités silencieuses dont l’engagement actif pourrait utilement servir à nourrir la marque concernée. Pour bâtir une e-réputation positive, l’évaluation régulière est une alliée redoutable à activer via des méthodologies précises.